Peu importe qu’ils soient positifs ou négatifs, car finalement, les souvenirs font partie de la vie. Au Japon, ils font même partie intégrante de l’éducation. Dans le discours général de la culture du souvenir, l’artiste-philosophe R.O.M., Roland Orlando Moed, aborde cette thématique sur le plan de l’art.
Une autre forme de la culture du souvenir
Moed transforme le mot en geste. À notre époque où les textes sont préparés pour le SEO, les textes avec un contenu riche sombrent le plus souvent dans le nirvana d’Internet. Seul le sentiment vivant de l’instant reste, instant dans lequel le souvenir ne trouve plus sa place.
L’action artistique sur la Breitscheidplatz à Berlin, c’est un texte transformé. Les mots écrits deviennent visibles, prennent vie et sont personnifiés grâce aux acteurs. Ces derniers interprèteront différentes manifestations du souvenir.
Le visage derrière l’action
Derrière cette action qui aura lieu le 9 novembre se cache R.O.M, Roland Orlando Moed. Il a été distingué par le prix artistique de la fondation Goldberg en 2009 pour son travail interdisciplinaire. En 2018, il obtient en outre le prix littéraire Ingeborg Drewitz. De ce fait, il fait partie des rares artistes qui ont été récompensés par un prix dans deux disciplines différentes.
Avec son œuvre vaste et extrêmement palpitante qui détient la plus haute actualité interdisciplinaire, il enthousiasme régulièrement les amateurs d’art et les critiques. Une analyse réflexive de la peinture dans le contexte du discours des médias entamé dans les années 1960 et un grand nombre de travaux conceptuels qui traitent de l’exploration des relations entre l’espace et la réalité et de leur signification pour l’expérience de l’observateur comptent parmi les productions les plus importantes.